Comprendre la Menopause |
A la naissance les ovaires contiennent environ un million d’ovocytes qui chute a 700000 au moment de la puberté. A la ménopause ce stock est épuisé avec moins de 1000 ovocytes encore présents. Ceci se traduit par une anarchie progressive de la sécrétion hormonale qui explique les symptômes. Disparition première de la progestérone, puis des œstrogènes.
Ces œstrogènes jouent un rôle clé dans la fonction reproductive mais aussi dans tous les tissus du corps humain.
Les oestrogènes ont un effet protecteur sur la paroi des vaisseaux
sanguins, la prévention de l’athérosclérose.
Les œstrogènes limitent la résorption osseuse et favorisent la
formation du tissus osseux.
Les effets anti-inflammatoires et antioxydants des œstrogènes
participent au bon fonctionnement cognitif : concentration et
mémoire.
L’atrophie génitale et la sécheresse vaginale s’aggravent avec la durée
de la ménopause, avec pour conséquence une dyspareunie et des
troubles urinaires.
Sensation chaleur de tout le corps et s’étendant particulièrement à la
face et au cou avec apparition de sueurs et de rougeurs, altérant la
qualité de vie.
Irritabilité, angoisses, susceptibilité, dépression.
Diminution du désir, de la fréquence des rapports, diminution des
orgasmes, augmentation des dyspareunies.
Il existe aussi une influence des facteurs psychologiques et socio-culturels :
l’altération de l’image corporelle, du préjudice esthétique contribuent à une
attitude négative de notre société. Le rôle du partenaire est primordial.
Sujet important pour toutes les femmes. On constate une répartition
différente des graisses avec une augmentation de la graisse
abdominale et un changement du métabolisme, l’organisme dépense
moins de calories.
Les fringales augmentent avec une attirance particulière pour les
sucres. La thermogenèse de repos et le métabolisme de base sont
diminués. Il y a aussi une diminution de l’activité physique et une diminution
de la masse maigre.
L’augmentation des acides gras libres parvenant au niveau du foie
est responsable d’une insulino-résistance, qui entraine elle-même une
augmentation des VLDL, des triglycérides ainsi que de la lipo protéine
lipase.